Un forgeron aussi têtu que son enclume! (Aedan Tremblay)

Le vrai visage
prénom, pseudo Rip pronoms il personnage inventé Parrainage ? non Double Comptes ? Wesley le capitaine taciturne comment tu as connu le forum ? écrire ici commentaires de fin Merci de m'avoir lu

TW : Guerre et violence

Chanson de circonstance:

Aedan est né en l’an de grâce 1989 dans le comté de Napierville dans la province du Québec, le 28 février pour être précis. Enfant unique d’un bourreau du travail fermier de son état et d’une femme qui servait de trésorière à la Fabrique municipale, ces derniers gâtant leur enfant à l’excès. De plus son venait d’une famille nombreuse et donc il ne manquait aucunement de cousins et de cousines pour jouer à la ferme familiale. Une exploitation agricole avec des poulets, des bœufs, des vaches, des porcs et même des champs pour nourrir les animaux figuraient fièrement sur les terres de la famille Tremblay. Tout était parfaitement mené par Rogatien et ses trois frères. Comme son père et ses oncles, très tôt Aedan participa au travail de la terre se découvrant une certaine empathie envers les animaux. Il était parfaitement heureux sur les terres familiales, mais l’école fut un enfer pour ce dernier. Il était gros, moche et surtout il bégayait affreusement. Un tas de petits défauts physiques qui ont fit par faire d'Aedan la risée de l’école tout entière. C’était devenu une véritable corvée, une horrible obligation et un stress constant pour le jeune enfant qui voyait ses résultats scolaires chuter inexorablement. Il redoubla même deux fois une année au primaire. Les parents essayèrent alors de motiver leur garçon et la solution fut apporter par la lecture. Un vieux roman attira l’attention du jeune irlandais, un recueil d’un premier tome d’une trilogie composé par un certain Tolkien. Alors, il découvrit l’univers de l’imaginaire, ou il pouvait laisser vagabonder son esprit héroïque sur les vastes étendues de l’aventure. Au moins dans ce monde merveilleux, Adean pouvait être un nain, un elfe, un hobbit ou un humain brave et sans peur. Petit à petit il se découvrit une passion dévorante pour les jeux de table, l’univers des jeux de rôles et les objets qui sont apparentés à l'époque médiévale.

A l'école, les notes du garçon étaient passables, en fait il passa ses dernières années du primaire et du secondaire de justesse. Mais ce fut à l'âge de 12 ans, qu'Aedan se découvrit une véritable passion pour les mondes fabuleux des jeux grandeur nature, par l’entremise d’une boutique spécialisée dans ce domaine. Il pouvait enfin combattre avec des lames, en mousse ou émoussées, d’autres passionnés de l’univers fantastique. Ses économies et son salaire que son père lui versait pour son travail à la ferme passèrent dans l’achat d’équipement pour assouvir son nouveau vice. C'est lors d’une foire médiévale que le jeune homme rencontra Normand Tousignant un maître forgeron. Comme ce dernier habitait dans la municipalité voisine de Sherrington, Aedan le supplia de l’accepter comme apprenti. Normand accepta contre l'échange d'une promesse que le jeune homme obtienne son diplôme d’étude secondaire. Après son secondaire 5 (équivalent de fin du collège / début lycée), le petit gros qui bégayait, était devenu un athlétique jeune homme grâce au travail à la forge et à la ferme. Les filles qu’il avait voulu courtiser par le passé commencèrent à le regarder d’un œil nouveau. Mais il s’en amusa aux dépend de ces filles qui l’avaient rejeté plus tôt. Aedan avait réussi à se défaire de sa gêne et de son bégaiement remplaçant ses défauts d'autrefois par les qualités gagnées durant son apprentissage et sera plus tard un passe-temps lucratif. Il apprit à répondre à ses détracteurs du tac au tac et avec ironie. Un sens de l’humour un peu noir, mais toujours aussi percutant. En même temps que la forge, le jeune homme apprit le travail du cuir, de nouveaux sports pour être au mieux de sa forme en GN et aussi dans les combats aux armes de mêlées (épées, haches, masse et bâton). Une combinaison gagnante en soi pour l’apprentissage de l’escrime et du pugiliste façon médiévale.

Sous la tutelle de son maître-artisan, Aedan put bientôt vendre ses produits dans les rassemblements de passionnés médiévaux. Au début les temps furent durs, mais le jeune homme était têtu et persévéra. En échange du travail à la ferme familiale, l’amateur artisan avait le toit et le couvert. Donc il installa dans une partie de la grange libre d’animaux une forge et un atelier. Bientôt ses œuvres trouvèrent preneurs et des commandes spéciales ainsi que des créations uniques furent proposées. Un de ses bons clients démarrait une guilde dans le monde fantastique de Bicolline (GN de grande envergure) et timidement il demanda au forgeron si une place de choix lui conviendrait. Adean accepta avec joie et le clan des Crânes Ricaneurs vu le jour. Grâce à ce Grandeur Nature en plein essor, l’artisan se fit un nom et à chaque événement son comptoir de vente était pris d’assaut. Des gens de l’Europe, des États-Unis et de son Québec bien aimé s’arrachèrent littéralement ses produits et son agenda pour des commandes spéciales fut bouclé pour l’année à venir.

Bientôt Adean pu vivre de son art, forgeant des cuirasses, assemblant des cottes de maille et fabriquant même des armes autant fonctionnelles que décoratives. Son site internet se remplissant de commentaires élogieux et surtout de commandes particulières pour les amateurs de grandeurs nature, des accessoires de films et aussi de protections pour les combats à la lame vive. Le jeune homme préféra rester auprès de ses parents qui ont toujours cru en leur fils tandis que les autres pensaient qu’il n’allait pas valoir plus que des clous. L’artisan, qui allait devenir un des maîtres qui produisait des chefs-d ‘œuvres exquis à Bicolline, continua à aider sur la ferme agricole. Plus le temps passait et plus le talent au combat et à l’art de la forge de l’homme firent de lui une étoile montante dans ces domaines. Les années passant et l'homme grimpa dans les échelons du combat à la lame et fit des présentations avec les Vinland du Québec, groupe de vikings, et des compétitions outre-mer.

À la veille de ses 30 ans il reçu une nouvelle qui le rendit des plus tristes. Son grand-père Alair qui habitait dans un lieu enchanteur en Europe, avait trépassé. Le solide gaillard irlandais avait fait le débarquement de Dieppe et têtu comme son l’héritage l’exigeait il avait survécu et même passé la plage devenue rouge du sang des volontaires canadien. Il a pu se réfugier chez une famille ayant des racines nobles et comme de raison le charme du courageux québécois et il épousa Estel dès que le conflit prit fin. Ils eurent une enfant qui devient à son tour la mère d’Aedan qui succomba pour le fermier Rogatien lors d’une visite au Canada avec son père. Alair était littéralement le héros du forgeron et chaque été le vieil homme passa la saison avec la famille de sa fille. Donc il fut surpris d’apprendre qu’il avait hérité d’une fortune assez conséquente et d’un petit domaine dans l’endroit féérique de son ancêtre. Donc ni un ni deux le voilà en terre promise avec une résidence immense, des animaux car le grand-père Alair adorait la vie de la ferme. Rapidement il fit transférer sa forge et voilà donc un Québécois à la langue bien pendu dans une ville étrangère et ignorant l’exactitude de sa lignée…