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Investigation into museum attack (Enaya)

@ Ava Aretusi

judy
Ava Aretusi
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#
03.09.23 10:14
Investigation into museum attack

Enaya & Ava



C’était partout aux infos ce matin : le musée d’histoire de l’art avait été cambriolé. Le gardien du musée avait appelé la police à 08h54 du matin. La jeune Aretusi qui était arrivé très tôt au post de police, 6h pour être plus précise, ne perdit pas de temps. Elle bu le reste de son café noire d’une traite, attrapa sa veste puis monta dans son véhicule de fonction.

Sur place, elle commença par constater les dégâts et analyser les lieux : des tableaux avaient été volés. Elle interrogea ensuite le gardien. Par chance, le musée n’ouvrait qu’à 10h00, aucun touriste n’était sur place au moment de l’effraction. Le gardien l’informa néanmoins qu’une femme, architecte du patrimoine, était venue plus tôt pour s’occuper d’une pièce du musée. Malheureusement, la pauvre avait été prise en otage par ces malfrats. Ava visionna ensuite les caméras de surveillance. Elle reconnut immédiatement la femme en question : Enaya Sinclair. Grande architecte du patrimoine en effet mais surtout une amie d’Eric. Elle l’avait déjà croisé plusieurs fois en sa compagnie. Elles s’étaient déjà échangés quelques mots. Une fois la police scientifique arrivés sur les lieux, Ava en profita pour aller à l’hôpital. Enaya avait été conduite jusque là-bas après son attaque. Elle était un témoin clé dans l’affaire. Les hommes étaient masqués sur la caméra de surveillance, mais peut-être avait-elle vu ou entendu des choses qui pourrait l’aider au sujet de cette enquête. Puis, elle tenait également à savoir comment elle allait. Elle avait quand même été agressé, c’était quelque chose qui pouvait être traumatisant. D’ailleurs, elle envoya un petit message à Éric pour l’informer de la situation, au cas où il ne serait pas au courant.

Arrivée à l’hôpital, Ava se présenta a l’accueil, montrant son badge de lieutenant. « Je suis le lieutenant Aretusi. J’aimerai parler à mademoiselle Sinclair » l’infirmière à l’accueil lui indiqua son numéro de chambre : 111. Ava la remercia et engagea le pas jusqu’à la chambre d’Enaya. Elle toqua à la porte et attendu son approbation pour l’ouvrir. La brune entra alors dans la chambre et lui offrit un petit sourire réconfortant. « Bonjour Enaya. Comment allez-vous ? » demanda t-elle doucement. Elle ne voulait pas la brusquer. Elle se dirigea à son chevet pour analyser ses blessures puis poursuivit. « Je suis désolée pour ce qu’il s’est passé. J’ai été prévenu dans la matinée ». Elle était peut être ici en tant que lieutenant, mais Enaya était aussi une amie d’Éric. De plus, elle la connaissait et avait du respect pour elle et son travail. Ava faisait toujours attention à ne pas être trop brusque quand elle interrogeait les victimes. Même si parfois, son côté dur pouvait ressortir. « Si vous êtes d’accord, j’aimerai vous poser quelques questions » dit-elle en sortant son carnet de note.

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@ Enaya Sinclair

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Enaya Sinclair
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#
04.09.23 17:08
Investigation into museum attack

Juillet 2023


On n'a pas le temps de se rendre compte. C'est comme ça. Quand le coup tombe, on se retrouve au sol sans comprendre ce qu'il nous arrive. C'est ce qui est arrivé à Enaya alors qu'elle était entrain d'étudier de plus près la pièce qui devait être rénovée pour le bâtiment sur lequel elle travaillait depuis quelque temps à présent. Elle voulait suivre la continuité des travaux de près. Minutieuse, sans doute, un peu trop aujourd'hui, la jeune femme s'était rendue plus tôt au musée. Sans se douter un seul instant ce qui allait arriver. Comment peut-on imaginer en sortant de chez soi qu'on allait devenir otage. De toute façon, si l'on s'attend au pire dès que l'on sort de chez soi, plus jamais on ne viendrait à sortir. Sans doute qu'Enaya allait avoir du mal pendant un certain temps quand elle passera le pas de la porte de sa maison.

Attachée lors de la prise d'otage, sa tête a plus souvent rencontré le sol froid de la réserve qu'autre chose. Mais son ouïe était totalement en alerte autant que sa vue qui observait les deux hommes se disputer. Apparemment, le fait qu'Enaya soit présent est un problème auquel ils n'ont pas réussi à contrer. Après tout, la jeune femme est arrivée comme un cheveu sur la soupe de leur plan parfaitement huilé selon eux. Comme s'ils avaient étudié ce dernier pendant un long moment. Bâillonnée, la jeune femme ne pouvait pas appeler à l'aide. Elle avait tenté de se libérer, mais le coup reçu de la part d'un des hommes a été si fort que cela l'avait dissuadé de trop bouger. Les larmes coulant sur ses joues, elle pensait vraiment qu'elle allait y passer surtout que ces deux hommes ne s'empêchaient pas d'être violent quand Enaya tentait quelque chose. Tout semble se passer lentement. Trop au goût d'Enaya. Alors quand l'un d'eux affirma qu'il allait s'occuper d'elle, la jeune femme a pris peur et s'est débattu dans l'espoir de s'accrocher à la vie.

Ses pensées vont vers sa famille et étonnement à Eric. Oui, c'est fini entre eux, mais dans l'instant, elle ne se posait pas plus de question. Elle continuait à tenir à lui, même s'il avait mis un terme à leur histoire, si tant est qu'il y ait eu vraiment une. Même si ses chevilles étaient ligotées, Enaya donna des coups sous l'emprise de l'adrénaline qui lui fournissait une rage de vivre qu'elle ne se connaissait pas. Mais un autre coup la fit se cogner contre le coin d'un meuble et sombra au sol, inconsciente.


De retour dans le présent, c'est à l'hôpital que la jeune femme reprend conscience. Au moment où on lui fait passer un IRM cérébral. La tension monte soudainement d'être enfermée dans cette machine. Elle tremble de tout son être. On a dû l'endormir le temps de l'examen tant la jeune femme ne pouvait retenir son stress et sa terreur d'être confiné là-dedans.

Les yeux s'ouvrent alors au moment où on la sort de la machine et elle voit le visage bienveillant d'un infirmier. Sa voix l'apaise alors qu'Enaya se met à pleurer sous l'effet du choc. Le traumatisme est grand. Pourtant, la jeune femme avait déjà bien subi au cours de sa vie et pourtant, il semblerait que le destin doit encore fournir un effort considérable pour faire des surprises à la jeune femme.

Pas de traumatisme crânien, ce qui est une bonne chose, mais le médecin préfère garder sa patiente 24 heures et de rallonger au besoin.

Personne à prévenir, c'est ce qu'avait dit Enaya quand on lui a posé la question. Hors de question d'inquiéter sa famille et ici, on ne pouvait pas dire qu'elle avait grand monde. De plus, elle ne voulait déranger personne. Mais soudain, le souci de son travail accapare son esprit. Alors, elle demande à ce que l'on prévienne son patron. Elle ne voulait pas perdre son travail, elle y tenait tellement. Le médecin la rassure en voyant que sa tension augmente à nouveau.

Une fois dans une chambre, seule de préférence pour qu'elle puisse se reposer, Enaya se rend véritablement compte de ce qui lui est arrivé. Un psychologue passe dans la chambre pour parler avec elle et l'aider à surmonter ce traumatisme. Pas la peine de lui dire de consulter, elle rassure en disant qu'elle voit déjà un psychologue depuis son adolescence expliquant ce qu'elle a subi jusqu'à présent. Mais cette dernière se concentre sur les derniers événements allant jusqu'à pleurer. C'était si traumatisant d'avoir vécu ça, mais en même tant elle se sentait heureuse d'être encore en vie alors que l'un des cambrioleurs était prêt à la tuer.

À nouveau seule dans la chambre, Enaya ferme les yeux, mais n'arrive pas vraiment à se reposer. Elle a encore mal à la tête. Apparemment, on dû lui faire quelques points de suture et on lui a à peine donné de quoi soulager son mal. Il fallait attendre que cela fasse effet.

On toque et instinctivement, la jeune femme sursaute.

<< Entrez. >> Fit-elle après avoir pris une profonde inspiration.

« Bonjour Enaya. Comment allez-vous ? »

Le visage d'Ava apparaît alors au regard d'Enaya. Difficile de ne pas la reconnaître, elle fait partie des familles fondatrices de la ville et elle l'a vu plusieurs fois lorsque celle-ci était avec Eric. << Bonjour. >> Répond-elle alors qu'elle bouge un peu pour être un peu plus confortable sur le lit. << Disons que ça va… >> La voix d'Enaya trahit ses paroles. C'était tout le contraîre qui se passait. Elle avait encore peur et n'arrivait pas à passer outre ce qu'il s'était passé.

« Je suis désolée pour ce qu’il s’est passé. J’ai été prévenu dans la matinée »

<< Pas autant que moi. >> Comment pouvait-elle savoir que sa journée allait être comme ça. << Je… Je n'arrive toujours pas à croire que c'est vrai. >>

« Si vous êtes d’accord, j’aimerai vous poser quelques questions »

<< Je ne sais pas si je pourrais vous être vraiment utile, mais je ferais de mon mieux. >> Tout s'est passé si vite, mais Enaya pouvait bien faire cet effort. Elle commence à triturer ses doigts. Elle est nerveuse, elle a peur. Le traumatisme se fait plus lourd à chaque seconde qui passe. << J'ai rien vu venir… J'étais entrain de vérifier les avancées de rénovation d'une pièce importante… J'ai rien entendu… J'ai rien pu faire… >> Fit-elle paniquée.

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@ Ava Aretusi

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10.09.23 11:12
Investigation into museum attack

Enaya & Ava


Elle n’avait pas l’air bien, même si elle prétendait le contraire. Elle pouvait l’entendre dans le son de sa voix. Ava allait devoir y aller doucement avec elle. La brune semblait encore traumatisée par ce qu’il s’était passé et c’était tout à fait compréhensible. Ava s’approcha, analysant la jeune femme. C’était toujours délicat d’interroger les victimes. Il fallait faire preuve de tact et de bienveillance. D’autant plus quand elle connaissait la victime et qu’ils avaient un ami commun. « Je comprends. Ce genre d’évènement est souvent traumatisant. Le principal, c’est que vous n’ayez rien » du moins en apparence. Car Ava se doute qu’intérieurement, le mal est là. Mais au moins, elle est toujours en vie. Il allait lui falloir du temps pour s’en remettre, Ava veillerait à prendre des nouvelles de la brune. Pourquoi ne pas aller boire un café dans un contexte plus léger la prochaine fois ? Après un tel évènement, Enaya allait devoir être bien entouré. D’ailleurs, elle avait envoyé un message à Eric pour lui dire. Qu’il sache et la soutienne. « Je vous promets de tout mettre en œuvre pour retrouver vos agresseurs et les mettre derrière les barreaux » affirme Ava avec détermination et conviction. Même si pour ça elle devait passer de nouvelles nuits blanches. C’était son quotidien, son boulot, sa vocation. Elle était animée par le devoir, et elle comptait bien l’accomplir. Peut-être qu’ainsi, Enaya aurait l’esprit un peu plus tranquille en sachant ses agresseurs en prison. Ava était une forte tête, elle ne lâchait jamais l’affaire.

Pour le moment, elle n’avait pas beaucoup d’indices mise à part les caméras de surveillance et Enaya. Malheureusement, ils étaient masqués sur les caméras. Elle devait encore obtenir le rapport de la police scientifique dont les empruntes. Peut-être aurait-elle plus de chance de ce côté-là. Elle allait également s’intéresser aux caméras de la ville, notamment des rues aux alentours. Peut-être y découvrirait-elle d’autres indices. En attendant, elle espérait qu’Enaya puisse l’aiguiller et l’aider en lui fournissant quelques informations. Elle avait été otage, peut-être avait-elle entendu ou vu quelque chose ? Malheureusement, la brune qui est encore sous le choc semble vouloir dire qu’elle n’a rien entendu de suspect. Elle commence à paniquer, Ava pose une main bienveillante sur son épaule pour tenter de la calmer « Ce n’est pas grave. Respirez un bon coup, prenez votre temps ». La lieutenant ne voulait pas la presser, ni la traumatiser davantage. Bien qu’elle doit obtenir des informations, elle essai de ne pas être trop direct. Elle attend donc un peu avant de reprendre « Se sont-ils appelés par leur nom ? Ou par un nom de code ? J’aimerai que vous essayez de vous souvenir de ce qu’ils ont pu dire » elle ne voulait pas la brusquer, cependant, Ava faisait son boulot. Et interroger Enaya, était son job. « Quand vous serez prête, je souhaiterai également que vous me racontiez comment tout est arrivé et ce qu’il s’est passé dans les détails ». Ava avait vu les caméras de surveillance, mais elle souhaitait qu’Enaya lui raconte sa version. Peut être que grâce au point de vue de la victime, elle parviendrait à déceler des choses plus ou moins importantes. Parfois, les plus petits détails aussi minimes soient-ils avaient leur importance. C’est pour ca qu’elle devait tout savoir de A à Z.

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@ Enaya Sinclair

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14.09.23 11:03
Investigation into museum attack

Juillet 2023


« Je comprends. Ce genre d’évènement est souvent traumatisant. Le principal, c’est que vous n’ayez rien »

Les traumatismes. Ce n'était pas la première fois qu'Enaya en subissait. Une pierre sombre de plus dans l'édifice de sa vie. Courte comparée à d'autres et pourtant, la jeune femme possède l'esprit d'une centenaire lui semble-t-il par moment. Cependant, l'architecte, devait admettre que la femme en face d'elle avait raison. À part quelques bleus et contusions, Enaya se trouvait encore en vie. Même si ce mal de tête lui rappelait qu'elle a échappé à un traumatisme crânien. La force qu'a mis l'un des hommes en tentant de la faire taire à tout jamais, a été violent. À dire vrai, Enaya ne savait pas si ce dernier souhaitait juste lui faire peur ou vraiment la tuer. C'était encore flou et traumatisant de se souvenir de ce qu'il s'est passé.

Le monitoring bip affichant une hausse de tension de la jeune femme. Rien d'étonnant en soit. Ce son provoque une nuée de mauvais souvenirs tout aussi douloureux. Quand Enaya a subi cette lourde chirurgie pour retirer sa bosse. Celle qui lui a fait tant souffrir tant la posture compressait ses poumons et l'empêchait de respirer. Sans oublier les multiples douleurs dans son corps que provoquait sa maladie. Que ce soit l'avant ou l'après. Enaya en a subi. Mais en même temps, la demoiselle savait qu'elle pouvait tout surmonter.

« Je vous promets de tout mettre en œuvre pour retrouver vos agresseurs et les mettre derrière les barreaux »

Le regard d'Enaya se pose sur Ava. Elle semble tellement convaincue d'y parvenir. Malgré tout, la jeune femme restait pessimiste quant à la réussite de l'enquête. Cela prend sans doute du temps. Trop du point de vue d'une victime. De toute façon, dans certains pans de la vie, les choses ne vont jamais assez vite. Cependant, Enaya veut croire en elle. Elle esquisse un léger sourire. Ne sachant pas vraiment comment Enaya pouvait trouver la force. Mais elle l'a fait, ne pouvant qu'être fière d'elle.

Soudainement, après la question d'Ava, les choses se bousculent dans la tête d'Enaya. C'est douloureux pour sa pauvre tête de tenter de se souvenir. Elle panique en revivant ses souvenirs. Des flashes qui la frappent violemment l'un après l'autre, augmentant rapidement sa tension qui fait chanter la machine de bips désagréables.

« Ce n’est pas grave. Respirez un bon coup, prenez votre temps »

<< Pardon. >> Fait-elle simplement avant de fermer les yeux et de respirer doucement. Comment son psy lui a conseillé de faire. Dans sa tête, Enaya crée un environnement sécuritaire. Un endroit où elle se sent bien. Où elle peut se détendre. Où elle sait que rien ne peut lui arriver. Le tableau habituel se dessine alors dans son esprit. Un chalet entouré de majestueuses montagnes. Un ruisseau qui chante non loin de là. Le parfum des sapins dont les branches s'agitent grâce au vent.

Oui…

Là, Enaya respire mieux. La tension diminue et ses traits se radoucissent.

Cet exercice, elle l'a pratiqué des centaines de fois au cours de sa vie. Alors, ce n'est pas très étonnant que cela fonctionne. De plus, les Sinclair sont des couraux. Des combatifs. Autant que les Raichand, le côté maternel du sang qui coule dans les veines de la métisse.

« Se sont-ils appelés par leur nom ? Ou par un nom de code ? J’aimerai que vous essayez de vous souvenir de ce qu’ils ont pu dire »

Gardant les yeux fermés, la jeune femme se concentre sur ce doux cocon qui s'est formé dans son esprit. Ainsi, celle-ci pense pouvoir répondre au mieux aux interrogations de la lieutenante. << Non… J'ai l'impression qu'ils faisaient très attention à ne pas mentionner un nom ou un surnom. C'est… C'est comme si ce n'était pas leur première fois. >> Tout semblait tellement bien organisé. Calculé. Sauf pour Enaya qui a dû être une surprise bien désagréable dans leur plan. << Je me souviens que l'un et l'autre étaient en colère. >> Fit-elle en ouvrant les yeux à nouveau pour regarder Ava. Mais sa tête lui lance et elle masse sa tempe.

« Quand vous serez prête, je souhaiterai également que vous me racontiez comment tout est arrivé et ce qu’il s’est passé dans les détails »

Hochant la tête, Enaya la regarde. Elle prend le temps de respirer. De se calmer. De réfléchir aussi pour essayer de donner un ordre plus logique aux événements qu'elle a subi. << Ce n'était pas prévu que j'aille si tôt au musée… Mais je ne voulais pas traîner. Le chantier commençait à prendre du retard à cause de la pièce maîtresse que le musée devait rénover. Si j'y suis allée, c'est pour voir les avancées et prendre des photos de cet objet ancien pour rassurer mon client. Pour qu'il sache aussi que tout se déroulait parfaitement malgré les petits désagréments que l'on rencontrait. Cette pièce est délicate et il fallait de la douceur pour ne pas l'abîmer. >> Mais Enaya se tait. Elle se perd dans des détails sans doute inutiles et futiles pour Ava. << C'est pendant que je prenais les photos que j'ai senti un énorme coup à l'arrière de ma tête. Tout a été sombre après ça. J'entendais des mouvements, mais c'est comme si c'était étouffé. Comme lorsque l'on a la tête sous l'eau. Quand j'ai pris connaissance, les deux s'énervaient. Mais… Oui… Maintenant, ça me revient, ils cherchaient des pièces précises, ils ne prenaient pas au hasard. Et ça les mettait en colère de ne pas trouver. >> Fit-elle finalement avant de froncer les sourcils. Elle réfléchit. Regardant le vide comme si cela allait faire naître une illumination aveuglante dans son esprit. << J'ai essayé de me libérer, mais… Ils ont été si violents… Je peinais à bouger. J'étais terrorisée et j'avais mal à la tête. >> Elle se mord la lèvre. << Tout a été si lent… Trop… Et je ne pouvais même pas appeler à l'aide, j'étais bâillonnée. >> Une larme coule sur sa joue en se remémorant son impuissance et maudissant son cerveau de s'être souvenu de l'homme qui l'a fait souffrir quelque temps plus tôt. Elle montre alors son cou. << Ici, je me souviens qu'un des voleurs a un tatouage… Je crois que… Non, j'en suis certaine, c'était une toile d'araignée… Quand il s'est approché de moi, j'ai pu reconnaître le dessin. >> Elle frémit d'horreur et de dégoût. << Ensuite ça a été si vite… Je me suis débattue puis plus rien… Jusqu'à l'hôpital… >> Enaya triture ses doigts. << Combien de temps tout ça a duré ? >> Elle se pose la question. Est-ce que ça a été plus rapide qu'elle ne le croit ou atrocement long.

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@ Ava Aretusi

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10.10.23 12:46
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Enaya & Ava


En effet, ce n’était pas des débutants. Ils connaissaient les horaires d’ouvertures du musée, avaient pris garde à se masquer et à ne pas se nommer entre eux. Cela rendait la tâche difficile, certes, mais ça lui donnait un début de piste. Ava pourrait consulter la liste des criminels et des voleurs de la région. Peut-être seraient-ils déjà référencés dedans ? Il faudrait qu’elle identifie leur mode opératoire pour tenter de faire des rapprochements avec d’ultérieur antécédent. Cela pourrait lui donner davantage d’indice en rassemblant plusieurs enquêtes. C’est pour ça qu’elle lui demande de lui raconter en détail ce qu’il s’est passé. Elle doit comprendre comment ils ont procédé. Elle l’écoute donc attentivement, sans l’interrompre, examinant chacune de ses paroles avec attention. Enaya fronce les sourcils. Les cambrioleurs avaient remarqué Enaya avant que celle-ci ne se rende compte de leur présence. Ils auraient très bien pu faire demi-tour, pourtant, ils étaient allés jusqu’au bout. Cela prouve encore une fois qu’ils n’étaient pas à leur premier coup d’essai. Des amateurs auraient certainement paniqué en voyant quelqu’un non prévu au programme. Ces deux-là n’avaient pas hésité à l’agresser. C’est pour cela qu’Ava pense qu’ils sont bien plus dangereux que ce qu’on pourrait penser. Ce n’était pas des simples « voleurs », ils s’en étaient pris physiquement à Enaya. Cela voulait déjà dire beaucoup sur leur comportement. Ils avaient un but bien précis dans ce musé. D’ailleurs, Enaya confirme ses doutes. Ils cherchaient des pièces précises, ils ne prenaient pas au hasard. Plusieurs tableaux avaient été volés, il allait falloir qu’elle s’attarde plus en détail sur ces fameux tableaux afin de comprendre pourquoi ils les avaient ciblés eux en particulier. Après tout, ils auraient pu prendre tout ce qui leur venait sous la main dans un temps impartie et s’enfuir. Pourtant, ils avaient sélectionné des tableaux bien précis. Ce genre d’action lui faisait penser à des organisations de trafic d’œuvres d’art. Ou un commanditaire riche qui leur aurait demandé de dérober certains tableaux en particulier ? Il fallait envisager toutes les possibilités. En tout cas, la théorie de simple cambrioleur était à exclure après ce qu’elle venait d’apprendre. C’était bien plus que ça, une affaire beaucoup plus importante se cachait là-dessous, elle en était persuadée.

Ava continue d’écouter la jeune femme, elle est désolée pour elle qu’elle ait eu à subir toute cette violence. Malheureusement, ça confirme ce qu’elle pensait. Elle peut sentir la détresse dans la voix de la jeune femme, une larme vient même couler sur sa joue. Ce n’est jamais facile d’interroger les victimes traumatisées. C’est pour ça qu’Ava doit garder la tête sur les épaules. Soudain, une information primordiale tombe. Un tatouage. Ce n’est pas anodin, au contraire ça pourrait énormément fait avancer l’enquête. Elle pourrait déjà le comparer à la base de données de la police, de prime, il serait beaucoup plus reconnaissable. Ava pose une main bienveillante sur l’épaule d’Enaya une fois que celle-ci ait fini son discours. « C’est fini maintenant » la rassure-t-elle, la voyant encore terrorisé par cette histoire. En même temps, c’est compréhensible, personne n’est prêt à vivre ce genre de chose. « Du moment où ils sont entrés dans le bâtiment jusqu'à ce qu'ils en sortent, il s’est écoulé vingt minutes ». Elle avait pu faire le calcul grâce aux caméras de surveillance. C’est pour ça qu’elle n’avait pas pu arriver à temps. Elle avait été prévenue trop tard et quand elle s’était mise en route, ils s’étaient déjà enfuis. Ils avaient tout calculé. Mais elle peut comprendre que ce supplice ait parut des heures à Enaya. Seulement vingt petites minutes suffisaient pour bouleverser la vie de quelqu’un. C’était si triste.  Cependant, Ava en avait l’habitude. Ca faisait partie de son boulot. Elle ne pouvait pas laisser sa sensibilité prendre le dessus, pour cette raison, elle pouvait paraitre froide parfois. Mais c’était le job qui voulait ça. Doucement, elle s’approche de la brune pour lui tendre son carnet et son stylo. « Pourriez-vous me dessiner le tatouage que vous avez vu. Même s’il n’est qu’approximatif, ça m’aiderait beaucoup ». C’était une piste concrète et elle devait commencer par là. Puis elle reprend. « Je vais bientôt recevoir un rapport sur les tableaux volés. Vous qui êtes architecte du patrimoine et qui connaissez bien ce musée, vous pourriez peut-être m’en dire plus à leur sujet ? Je pense que cela pourrait nous donner davantage de pistes. Je dois comprendre pourquoi les criminels ont ciblés ces œuvres en particulier ». Il allait falloir aussi qu’elle consulte la base de donnée, qu’elle revisionne les vidéos de surveillance. Elle n’avait vu aucun signe de tatouage sur les caméras, surement l’angle de vue ne l’avait pas permis. Seul Enaya connaissait donc à quoi il ressemblait. « Quand vous serez rétabli, passez me voir au post, je vous montrerai les fichies » elle lui en demandait peut-être beaucoup. Enaya devait se reposer. « En attendant, avez-vous remarqué autre chose ? » elle demande au cas où, bien qu'elle se doute qu'Enaya lui ait dit tout ce qu'elle devait savoir. Parfois, la mémoire revenait petit à petit. Pour ça, Ava comptait bien revenir la voir régulièrement au cas où quelque chose lui revenait entre temps. Quoi qu'il en soit, elle avait des débuts de pistes à creuser. Enaya l'avait bien aidé.


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@ Enaya Sinclair

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12.10.23 9:44
Investigation into museum attack

Juillet 2023


Bien sûr qu'Enaya est traumatisé. Ce n'est pas le genre de chose dont elle a l'habitude. Elle se trouvait seule même si Ava se trouvait présente à ses côtés pour la rassurer. Mais au fond, la jeune femme vivait un traumatisme qui allait la marquer pendant longtemps. Trop peut-être à son goût. Mais la métisse n'est pas le genre de personne à se laisser dévorer. Ce n'est pas ainsi qu'on l'avait grandi. Elle a déjà affronté des humiliations, du harcèlement et des opérations qui en ferait frémir bien des gens. Alors, peu importe le temps que cela prendra, elle remontera la pente. Seule, cette fois-ci, parce que la jeune femme ne voulait pas mêler sa famille à cette histoire. Ces derniers seraient bien trop inquiets et son frère aîné serait capable de la ramener à Paris le plus rapidement possible. Sauf que la capitale française n'était pas étrangère à cela non plus. Les vols, les bijouteries Sinclair les connaissaient. En avait affronté tellement et avait toujours su rebondir en mettant la somme qu'il fallait sur la meilleure sécurité qui soit.

Si Enaya voulait aller au-dessus de sa peur, elle devait l'affronter. Pour cela, Enaya allait offrir son aide, même si au fond, cela pouvait être dangereux pour la demoiselle. Après tout, elle était encore vivante alors que le cambriolage a été particulièrement violent. L'un d'eux était prêt à la tuer alors qu'elle n'avait vu aucun visage. Simplement des petits détails. Minimes, mais sans doute, ces derniers seront utiles à Ava pour son enquête.

« Du moment où ils sont entrés dans le bâtiment jusqu'à ce qu'ils en sortent, il s’est écoulé vingt minutes ».

<< Si vite ? >> Enaya était fortement étonnée. Le temps lui paraissait plus long du côté où elle se trouvait. Rien de bien anormal quand on est victime d'un tel événement. Cela confortait Enaya sur le fait que ces hommes connaissaient les lieux et cherchaient des pièces très précises. Observant Ava qui lui tendait de quoi dessiner, Enaya comprenait que celle-ci ne pouvait pas s'attarder au fait de consoler la victime qu'elle était. Plus la mémoire était fraîche et plus elle pourrait aider. Lentement et tremblante, Enaya prend le stylo et le carnet cherchant une page blanche.

« Pourriez-vous me dessiner le tatouage que vous avez vu. Même s’il n’est qu’approximatif, ça m’aiderait beaucoup ».

<< Oui, bien sûr. >> Sans attendre, elle dessine la partie de la toile d'araignée dont elle se souvenait avec une larme qui coulait de celle-ci. C'était précis et étant donné qu'Enaya avait un bon coup de crayon, il n'y a pas eu de difficulté pour reproduire ce dont sa mémoire se souvenait. << Voilà… Désolé pour le trait tremblant, mais… >> Voilà. C'était évident que son corps retenait le choc de ce qu'elle a vécu. Elle se donne du courage, mais ce n'est qu'une humaine. L'esprit devait se faire un chemin vers une nouvelle tranquillité et ce n'était pas du jour au lendemain que cela allait venir.

« Je vais bientôt recevoir un rapport sur les tableaux volés. Vous qui êtes architecte du patrimoine et qui connaissez bien ce musée, vous pourriez peut-être m’en dire plus à leur sujet ? Je pense que cela pourrait nous donner davantage de pistes. Je dois comprendre pourquoi les criminels ont ciblés ces œuvres en particulier ».

Tendant le carnet à la lieutenante, Enaya la regarde. << Oh, vous savez la plupart des tableaux sont inestimables, c'est surtout l'impact historique qu'ils peuvent avoir. Mais si on devait tenter de les revendre, je dirais au bas mot… Plusieurs centaines de millions d'euros. La plupart sont des tableaux de maître inconnu, mais qui ont eu un impact en histoire de l'art et les autres sont des tableaux de maître. >> Elle ancre son regard dans le sien. << Si vous me donnez la liste, je pourrais faire une affirmation plus précise. >>

« Quand vous serez rétabli, passez me voir au post, je vous montrerai les fichies ».

Hochant la tête, Enaya entend la machine faire des siennes. La douleur plus sa tension déjà un peu haute la faisait chanter. Rien d'étonnant en soi.

« En attendant, avez-vous remarqué autre chose ? ».

Tenter de se rappeler continuait à faire biper la machine, mais ce n'est pas pour autant qu'Enaya abdiqua. Sa revanche, elle voulait l'avoir à sa façon, même si la peur lui tiraillait le ventre et la tête. << Le plus violent oui… Je ne sais pas si c'était un tatouage ou bien un grain de beauté, mais il en avait un sous l'œil gauche… Non le droit. Oui, je suis sûre que c'était le droit. >> Son sens du détail au travail l'aidait beaucoup à présent. Et puis sa famille toute entière tournait vers le bijou avait ce don également surtout pour trouver les plus belles pierres pour concevoir des bijoux uniques. << C'est tout ce qui me vient… Pour le moment en tout cas… >> Elle lève les yeux vers Ava. << Vous pensez que je suis en danger ? Quand ils sauront que je suis en vie… Je risque de devenir une cible ou pas ? >> Là, elle se rendait compte. Quand elle s'est pris ce coup violent à l'arrière de la tête, l'homme a pris la fuite, persuadé que cela était fini pour elle. Pourtant, Enaya est vivante. Intérieurement brisée pour le moment, mais toujours prête à fouler ce monde. << Est-ce que je risque quelque chose ? >>

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14.11.23 20:06
Investigation into museum attack

Enaya & Ava


Oui, c’est passé très vite. Trop vite pour qu’elle puisse les appréhender à temps. Une autre preuve qu’ils savaient très bien ce qu’ils faisaient. Ils avaient tout calculé et étaient bien préparés. Du moins, tout sauf Enaya. Elle, ils ne l’avaient pas prévus dans l’équation. C’était leur seule faute, une faute qui pourrait leur coûter très cher. C’était triste pour la jeune femme. Elle était au mauvais endroit, au mauvais moment. Néanmoins, il y avait quand même un avantage dans cette tragédie, Enaya pouvait les aider à identifier les cambrioleurs. « Oui. Visiblement, ils étaient bien préparés. Ils sont partis avant que nous n’arrivions sur les lieux ». Cela s’était joué de peu. Quelques minutes plus tard et Ava aurait pu leur mettre le grappin dessus. Quoi qu’il en soit, elle ne lâcherait pas l’affaire. Tout d’abord car la lieutenant a pour coutume de toujours mener à bien ses enquêtes mais aussi pour Enaya. La pauvre avait été complètement traumatisée et elle méritait qu’on lui rende justice. D’autant plus que savoir ses agresseurs dans la nature devait être angoissant pour elle. De ce fait, Ava ne laisse rien au hasard. Elle la bombarde de questions et s’attarde sur le moindre détail. Tout élément est bon à prendre. D’ailleurs, Enaya vient de lui en donner un crucial : un tatouage. Ava lui demande donc de le dessiner sur son carnet. Alors que la jeune architecte dessine, la Aretusi ne peut s’empêcher de remarquer qu’elle tremble. Quand celle-ci a finit, Ava reprend son carnet et lui offre un hochement de tête. « C’est parfait, merci. Ça va beaucoup nous aider ». C’est sûrement l’indice le plus fort qu’elle détient et elle ne compte pas lâcher cette piste.

Ava lui parle ensuite des tableaux. Elle écoute l’experte attentivement. Effectivement, ces derniers valent une fortune. Pourtant, quelque chose cloche dans cette histoire et chiffonne la lieutenant. « Pourtant, ils semblaient viser des tableaux bien précis. Comme vous l’avez dit, ils n’étaient pas là par hasard. Qu’est-ce que ceux-ci avaient de différents des autres ? » cette question elle se la pose aussi à elle-même. Ses méninges fonctionnent à tout allure. Il faut qu’elle tire ça au clair, ça l’aidera sûrement à faire avancer l’enquête. « Je vous enverrai la liste dès que je l’aurais reçue ». Elle lui propose ensuite de passer la voir au poste. Ce sera plus simple pour se pencher là-dessus qu’a l’hôpital. Et puis, Enaya a besoin de reprendre des forces. Ava peut bien attendre un jour ou deux. Elle se penchera sur ses autres pistes en attendant. Elle a de quoi faire. Soudain, la machine d’Enaya se met à biper follement.  La lieutenant la fixe, une mine inquiète « Tout va bien ? » questionne t-elle. La pauvre, elle a été pas mal secouée aujourd’hui. Cependant, Ava n’a pas encore fini. Encore quelques questions et elle la laisserait se reposer. Quand elle lui demande s’il y a autre chose, un nouveau détail s’ajoute à la liste. Un autre détail physique qui pourrait se relever très important. Ava s’empresse de le noter sur son carnet : tatouage ou grain de beauté sous l’œil droit. Enaya lui annonce que c’est la seule chose dont elle se souvient. Malgré tout, la jeune femme l’a énormément aidé avec tout ça. « C’est déjà très bien. Grâce à vous, nous avons plusieurs pistes à étudier » dit Ava en refermant son carnet. Elle n’allait pas l’embêter avec plus de questions pour le moment. Elle avait ce qu’il faut. Enaya l’interroge ensuite. Est-elle en danger ? Elle craint pour sa vie et c’est compréhensible. Tout ça semble énormément l’angoisser. De ce fait, Ava tient à la rassurer. « Ne vous inquiétez pas, je ne laisserai rien vous arriver. Je vais vous assigner une protection rapprochée le temps qu’on retrouve les coupables » affirme t-elle. A la seconde où elle quitterait l’hôpital, elle enverrait plusieurs membres de son équipe la surveiller afin que rien ne lui arrive. Bien qu’elle doute que les coupables soient assez stupide pour frapper de nouveau aussi tôt. On est jamais trop prudent. Une chose est sure, elle prenait sa protection très à coeur. Après tout, c’était une amie d’Eric et un témoin clé dans cette affaire. Ava attrape ensuite un petit bout de papier où elle vient griffonner son numéro de téléphone. Elle lui tend. « Tenez, c’est mon numéro personnel. N’hésitez pas à m’appeler de jour comme de nuit en cas de problème ». Elle répondra présente à la première sonnerie. Ava n’est pas devenue flic pour rien. Elle tient à aider les gens et il s’avère qu’à partir d’aujourd’hui, Enaya est sous sa protection. « Tout ira bien Enaya, je vous le promets. Vous avez été très courageuse, vous pouvez être fière de vous » dit l’Aretusi en posant une main réconfortante sur son épaule.

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14.12.23 1:09
Investigation into museum attack

Juillet 2023


« Oui. Visiblement, ils étaient bien préparés. Ils sont partis avant que nous n’arrivions sur les lieux ».

De cela, Enaya en était convaincue. Elle ne pouvait que hocher la tête face aux dires d'Ava. Tout avait été si bien préparé en amont que la jeune femme a été une épine désagréable à leurs pieds qu'ils ont dû maîtriser. Sans doute, n'ont-ils pas réfléchi plus loin. Toutes les options n'ont pas été envisagé pensant que personne ne viendrait gêner leur plan. Mais c'était sans compter l'architecte du patrimoine et son addiction au travail et à la perfection voulant que les choses aillent plus vite. Elle ne souhaitait pas que la personne qui avait engagé le cabinet d'architecte dans lequel celle-ci travaillait, se voyait remettre à leur place. Comme d'habitude, à force de vouloir faire les choses trop bien, Enaya a foncé tête baissée face à des problèmes. Mais qui aurait pu imaginer une telle chose ? C'était tout bonnement impossible. Si l'on voyait toujours le pire, plus personne ne sortirait. Et en cet instant, Enaya se disait que sa vie ne serait plus du tout la même pendant un long moment. Le temps de l'enquête et qu'ils retrouvent les coupables. La machine vient à jouer sa fameuse mélodie indiquant que la tension de la jeune femme faisait encore des siennes. Rien d'anormal étant donné la situation.

Pour reprendre contenance, Enaya tente de dessiner le tatouage dont elle se souvenait. Tout du moins une partie. Le simple fait de se centrer sur quelque chose lui donnait l'impression d'avoir le contrôle. Sensation qui sera bien vite éphémère, mais c'était essentiel pour Enaya afin de ne pas sombrer trop vite dans l'angoisse des souvenirs qui revenaient marteler son esprit. Tendant le petit bloc-notes à Ava, légèrement tremblante, elle voyait son salut s'éloigner.

Et oui, la machine fait à nouveau des siennes, mais Enaya rassure la lieutenante d'un signe de tête suivi d'un sourire. Le traumatisme est présent et elle aura du mal à s'en remettre, mais elle ne voulait pas non plus finir comme une victime jusqu'à la fin de sa vie.

« C’est parfait, merci. Ça va beaucoup nous aider ».

<< Pardon, je ne veux pas faire mieux. >> S'excuse-t-elle encore tout en regardant Ava. << Mais pour le moment, c'est tout ce dont je me souviens. >> C'était déjà beaucoup, n'est-ce pas ?

Enaya lève à nouveau les yeux vers la représentante de la loi et l'écoute parler des tableaux. Enaya lui dit tout ce qu'elle sait sur leur valeur. Mais peut-on vraiment se positionner sur cette valeur qu'elle offrait. Au regard d'un novice, les tableaux ne sont pas grand chose qu'un dessin, mais pour un œil expert, la chose est totalement différente. Le mieux est de se diriger vers le marché noir des œuvres d'arts.

« Pourtant, ils semblaient viser des tableaux bien précis. Comme vous l’avez dit, ils n’étaient pas là par hasard. Qu’est-ce que ceux-ci avaient de différents des autres ? »

Enaya l'écoute comprenant lentement que cette question, Ava se la posait plus à elle-même qu'à Enaya. << Ce n'est qu'une suggestion, mais n'avez-vous pas pensé que cela peut être une commande qu'a passé un commanditaire ? Si je connaissais la liste exacte, je pourrais mieux répondre à votre question. >> Mais c'était à double tranchant également. Les avoir, c'est aussi devoir les cacher.

« Je vous enverrai la liste dès que je l’aurais reçue ».

Hochant la tête, Enaya se passe la main derrière la nuque. L'attaque a été si violente que son dos lui faisait mal. Et au vu de son passé médical, cela pouvait prendre des proportions assez lourdes pour elle. La douleur et le choc refont biper la machine et Ava s'en inquiète au vu de son regard.

« Tout va bien ? »

<< Oui… Autant que c'est possible. >> Fit-elle simplement en étirant un peu son dos. Enaya voulait aider le plus possible dans cette enquête même si elle sait que cela pouvait être compliqué pour elle pour la suite. Alors, elle fait part de ce dont elle se souvient le plus possible et dans les détails qui lui reviennent en mémoire.

« C’est déjà très bien. Grâce à vous, nous avons plusieurs pistes à étudier »

<< J'espère que vous trouverez rapidement. >> Fait-elle s'inquiétant de sa propre sécurité et elle lui fait part. Après tout, c'est tout à fait normal. Pourrait-elle vivre un jour normalement, dans une certaine forme de naïveté ? À sortir sans forcément penser au pire.

« Ne vous inquiétez pas, je ne laisserai rien vous arriver. Je vais vous assigner une protection rapprochée le temps qu’on retrouve les coupables »

Enaya la regarde. Le geste la touche, mais elle sait que cette protection ne sera pas éternelle, il lui faudra faire face seule à un moment donné. << Merci… J'apprécie énormément. >>

« Tenez, c’est mon numéro personnel. N’hésitez pas à m’appeler de jour comme de nuit en cas de problème ».

Prenant le bout de papier que la jeune femme lui tend, Enaya le numéro inscrit dessus. << Je ne voudrais ni abuser et vous tourmenter plus que de raison. Cette affaire a l'air déjà assez difficile pour ne pas que j'abuse avec mes peurs. >> Enaya allait devoir trouver comment vivre d'une nouvelle manière. Déjà on lui a conseillé de voir un psychologue qui viendra la voir afin de parler de son agression. Cela pourra l'aider oui, mais et pour la suite ? Qu'en sera-t-il ?

« Tout ira bien Enaya, je vous le promets. Vous avez été très courageuse, vous pouvez être fière de vous »

<< Je peux faire quoi d'autre mis à part trouver le courage ? >> Fit-elle longuement avant de lever les yeux vers elle. << Ce n'est pas comme si c'était la première fois pour moi… >> Fit-elle sans en dire plus. Le harcèlement dont elle a été victime et son parcours médical, Enaya a dû trouver de la force et du courage pour faire face et ne jamais abandonner. Ensuite, il y a eu la honte de l'abandon devant l'autel alors qu'elle se trouvait en robe de mariée. Pas de pleurs devant les autres, mais une fois seule, la chose en fut très différente. << Que me conseillez-vous ? >> Demande-t-elle finalement. << Je veux dire pour vivre sans avoir peur ? Dois-je faire quelque chose de particulier ? Changer mes habitudes ou autre ? >> Elle soupire. << En tout cas, on ne m'y reprendra pas avant un moment de travailler hors des horaires de bureaux. Uniquement, chez moi, ça sera déjà très bien. >> Son patron devra se montrer compréhensif parce qu'Enaya ne restera pas dans son cabinet s'il la pousse à bout. L'énergie, elle préfère la dépenser sainement plutôt que dans le stress.

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05.02.24 7:47
Investigation into museum attack

Enaya & Ava

Ava observa Enaya avec une certaine empathie, comprenant les marques physiques et psychologiques laissées par l'attaque brutale au musée. Elle était consciente que la vie d'Enaya avait pris un tournant inattendu, une descente rapide dans un cauchemar qu'elle n'aurait jamais imaginé. Les paroles de la jeune femme résonnaient dans l'esprit d'Ava, faisant écho à la dure réalité de la situation. Enaya tenta de dissimuler sa douleur, mais ses gestes trahissaient une certaine gêne physique. La lieutenante ne pouvait qu'imaginer la détresse intérieure qui devait l'envahir, mais elle admirait la volonté d'Enaya de rester présente, de contribuer à l'enquête malgré ses propres tourments.

Ava prit le croquis du tatouage, le regardant avec attention et exprima sa gratitude, reconnaissant l'effort d'Enaya dans une situation difficile. La jeune architecte, cependant, ne semblait pas satisfaite de ses propres capacités. Enaya s'excusa de ne pas pouvoir faire mieux, mais Ava secoua légèrement la tête. Enaya se dévalorisait, ne réalisant peut-être pas à quel point son témoignage était crucial pour l'enquête. « Vous avez déjà fait beaucoup, vous n’avez pas à vous excuser Nous ferons tout notre possible pour résoudre cette affaire rapidement », assura Ava, voulant apporter ne serait-ce qu'une lueur d'espoir à la jeune femme.

Enaya lui suggéra ensuite un autre angle d’attaque et Ava hocha la tête « Oui c’est possible. Ca expliquerait la cible précise de certains tableaux. Je vais creuser ce sujet » puis elle ajouta « Je vous l’enverrai très prochainement. Quand vous serez rétabli, passez me voir au post ». Après tout, de l’aide était la bienvenue bien qu’Ava avait de quoi s’occuper en attendant. Elle avait plusieurs pistes à exploiter dont celle du tatouage. Elle commencerait par le rechercher dans la base de données de la police. Avec un peu de chance, celui-ci avait peut-être déjà un casier judiciaire.

Ava proposa ensuite une protection rapprochée à Enaya. Elle était un témoin précieux et une amie d’Eric, pas question de prendre de risque. D’autant plus que cela pourrait peut être rassurer la jeune femme traumatisé de savoir qu’on veillait sur elle. Ava prenait ce rôle à cœur, elle avait cette responsabilité sur ses épaules, s'engageant à préserver la sécurité d'Enaya jusqu'à ce que justice soit rendue.

Ava tendit ensuite son numéro de téléphone à Enaya qui ne souhaitait pas en abuser. Elle semblait hésitante à utiliser ce lien personnel. Ava lui adressa un regard compréhensif. « J’insiste. N'hésitez pas, Enaya. Je tiens à vous aider, c’est moi qui vous le propose » dit-t-elle. Ava lui assura ensuite que tout irait bien, elle s’occuperait de tout. Enaya avait été très courageuse jusqu’ici et elle lui souligna. « Trouver le courage est déjà un immense pas,. Vous avez fait preuve d'une grande force ». Elle s’interrogea quand Enaya évoqua le fait que ce n’était pas la première fois. Bien que curieuse, Ava ne devait pas franchir la limite des questions trop personnel. Elle était en tenue de fonction et au travail. Si Enaya souhaitait lui en parler, elle l’écouterait avec plaisir mais elle ne pouvait pas l’inciter à l'inciter à lui en dire davantage en dehors de l’enquête pour sa part. Ce serait mal venu. « Vous êtes une battante, ça se voit. Je ne doute pas que vous trouverez la force de surmonter tout ça » dit-elle en lui témoignant son soutien.

Quand Enaya lui demanda conseil, Ava prit un instant pour réfléchir, choisissant ses mots avec soin. « Vivre sans peur après une telle expérience n'est pas facile, c’est un processus de longue haleine. Il n'y a pas de solution universelle. Prenez le temps nécessaire pour guérir. Entourez-vous de personnes de confiance, partagez vos sentiments, et n'hésitez pas à demander de l'aide si nécessaire. Si vous trouvez des activités qui vous apportent du réconfort, intégrez-les à votre quotidien et consacrez-y du temps ». Enaya exprima ensuite sa décision de limiter son travail en dehors des heures de bureau. Ava comprenait cette mesure de protection personnelle et hocha la tête. « C'est une sage décision. Assurez-vous d'avoir un environnement sûr qui vous permettra d’avancer sans crainte. Vous pourriez aussi consulter un professionnel pour vous aider à surmonter le traumatisme. Mais surtout n’oubliez pas, vous n'êtes pas seule ». Elle posa sa main sur l'épaule d'Enaya, transmettant un soutien réconfortant. Ava reconnaissait la force dont Enaya avait fait preuve ici. L'enquête continuait, mais Ava était déterminée à assurer la sécurité d'Enaya autant que possible et à lui offrir une amitié solide dans ces temps difficiles.

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09.03.24 20:27
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Juillet 2023


Pour le moment, Enaya était bien trop traumatisée pour voir les choses du bon côté. Comment aurait-elle pu imaginer que sa journée allait finir de la sorte ? Si nous savions tout à l'avance, il y a des moments où il nous serait impossible de sortir de chez soi juste parce que la maison représente la sécurité. C'est donc un nouveau traumatisme à ajouter dans sa longue liste. Enaya se contient de pleurer, ne voulant pas paraître si faible au regard d'Ava qui se montrait si gentille et rassurante. Dans un moment comme celui-ci, toutes les paroles, aussi douces soient-elles, ne peuvent pas toujours avoir un impact positif dans le cœur des victimes. Ce ne sont que des mots après tout. Et en toute honnêteté, cela ne faisait pas oublier la douleur physique que la pauvre ressentait encore en cet instant, même si elle fournissait de grands efforts pour faire comme si de rien n'était. Mais la machine la trahissait, sa tension augmentait par moment autant à cause du mal que par le stress.

« Vous avez déjà fait beaucoup, vous n’avez pas à vous excuser Nous ferons tout notre possible pour résoudre cette affaire rapidement »

Sincèrement, la jeune femme espérait que son dessin suffirait à les aider. À les aiguiller, ne serait-ce qu'un peu. Cependant, dans l'état actuel des choses, Enaya ne voulait pas fonder un espoir fou sur la finalité de cette enquête. Il y avait des centaines de vols et tout ne finissait pas positivement. L'architecte du patrimoine devait se réjouir de n'être que blessé après ce qu'il lui était arrivé.

« Oui c’est possible. Ca expliquerait la cible précise de certains tableaux. Je vais creuser ce sujet »

« Cela me paraît le plus logique… Ils ont cherché des œuvres précises. » Ce n'était pas comme s'ils étaient venus pour voler tout et n'importe quoi. C'était trop bien organisé pour que ce ne soit qu'un simple vol.

« Je vous l’enverrai très prochainement. Quand vous serez rétabli, passez me voir au post ».

« Très bien… Faisons comme ça alors. » La pauvre ignorait encore ce que le médecin allait lui donner comme jour de repos. Mais elle avait peur que cela n'affecte son travail en cours. Elle se donnait tellement à fond depuis son arrivée ici et il suffit d'un rien pour tout compromettre. Mais si elle commençait à penser ainsi, elle s'ajouterait un stress inutile. Et ce n'était ni le lieu ni le moment de se donner en spectacle devant Ava même si pour cela, Enaya avait toutes les raisons du monde pour le faire.

« J’insiste. N'hésitez pas, Enaya. Je tiens à vous aider, c’est moi qui vous le propose »

Enaya ne voulait pas abuser de la gentillesse d'Ava même si ça lui faisait chaud au cœur de ne pas être seule. De pouvoir avoir quelqu'un à l'autre bout du fil en cas de besoin. Cependant, elle espérait fortement pouvoir remonter la pente et reprendre sa vie. Ne plus plonger au fond du trou, c'est ce qu'elle s'était juré. « Très bien… Je vous promets de vous contacter si jamais, ça ne va pas. » Mais soyons honnête, si tel était le cas, Enaya devrait contacter un psy. Ava avait déjà bien à faire comme ça. De plus, il lui fallait une coupure loin du boulot. Des moments simples et surtout sains, rien qu'à elle.

« Trouver le courage est déjà un immense pas,. Vous avez fait preuve d'une grande force ».

« Il le faut bien. Surtout lorsque l'on a personne de sa famille ici. » Ce n'était pas uniquement pour le travail qu'Enaya a décidé de quitter la France, mais aussi pour faire une coupure avec sa famille. Ne plus avoir l'impression d'être observé et de les voir s'inquiéter et prêt à agir lorsqu'elle fait un faux pas. Elle voulait se sentir femme et non pas une enfant que l'on surveillait de loin.

« Vous êtes une battante, ça se voit. Je ne doute pas que vous trouverez la force de surmonter tout ça »

Esquissant un léger sourire, Enaya pense qu'elle y arrivera. Lentement, mais sûrement. Un pas après l'autre avec toutes les bases qu'elle avait déjà acquises par le passé quand elle a été harcelé. Au fond, toutes les expériences sont bonnes quand on parvient à les surmonter. Et celle-ci n'en est qu'une de plus n'est-ce pas ?

« Vivre sans peur après une telle expérience n'est pas facile, c’est un processus de longue haleine. Il n'y a pas de solution universelle. Prenez le temps nécessaire pour guérir. Entourez-vous de personnes de confiance, partagez vos sentiments, et n'hésitez pas à demander de l'aide si nécessaire. Si vous trouvez des activités qui vous apportent du réconfort, intégrez-les à votre quotidien et consacrez-y du temps ».

« En parler à ma famille, c'est juste impossible. » Elle ne le pouvait tout simplement pas. Ses parents sont âgés et elle ne voudrait pas les inquiéter. Ses frères, mieux vaut ne pas y penser. Avec eux, Enaya aura toujours l'impression d'être sous surveillance et ce n'est pas ce qu'elle espère de sa vie. « Mais pour le reste, je suivrais vos conseils. » Sans doute pas à la lettre, mais Enaya gardera tout ça dans un coin de sa tête et fera le tri quand son esprit sera plus apaisé et ses douleurs, moins présentes.

« C'est une sage décision. Assurez-vous d'avoir un environnement sûr qui vous permettra d’avancer sans crainte. Vous pourriez aussi consulter un professionnel pour vous aider à surmonter le traumatisme. Mais surtout n’oubliez pas, vous n'êtes pas seule ».

« Le mieux serait d'appeler un professionnel oui. On ne peut pas aller de l'avant sans voir quelqu'un à qui parler et qui vous aide en donnant des conseils, des bases sur lesquels s'appuyer. » Ce ne serait pas la première fois pour Enaya qu'elle consulterait un psychologue. La marche à suivre, elle connaît et ce n'est pas une honte. Loin de là. Demander de l'aide, c'est courageux. Levant les yeux vers Ava, Enaya sourit doucement, touchée par le soutien que celle-ci lui offrait. « Je dois commencer par ma routine habituelle et respecter les heures de bureau. Je pense que c'est plus sage surtout pour le moment, mon patron comprendra. » Il aura plutôt intérêt. Dans l'état actuel des choses, Enaya ne se laissera pas faire et elle ne laissera personne prendre ses dossiers en cours. « Mais je m'interroge toujours… Tout était si bien calculé, millimétré même… Comment ont-il pu connaître le temps que le gardien mettrait pour faire le tour… » Serait-il possible qu'un membre du personnel soit de mèche ? Enaya n'en serait vraiment pas surprise. « Surtout, dès que vous avez la liste, n'hésitez pas à m'appeler. Je veux absolument vous aider dans votre enquête. Dans la mesure de mes capacités bien entendu, mais… Oui, je pense que vous devriez enquêter sur le marché noir en matière d'objets d'art. »


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